Visiter Bursa : Guide Complet pour un Séjour Inoubliable en 2025

Bursa, c’est un peu comme un vieux livre bien gardé, dont les pages sentent bon la fumée du döner et l’encens des mosquées. Cette ville encaissée entre la mer de Marmara et les flancs boisés de l’Uludağ, c’est l’ancienne capitale d’un empire qui a marqué l’Histoire, et pourtant, elle ne crie pas. Elle murmure. Et en 2025, elle mérite que VOUS tendiez l’oreille.

Boursa, ou Bursa, peu importe la prononciation, ce qui compte, c’est le frisson en découvrant ses ruelles en pente, ses coupoles dorées à contre-jour, et ce silence soudain en entrant dans la Mosquée Verte. Cette ville, quatrième agglomération de Turquie, a tout d’une grande : histoire, nature, gastronomie. Mais elle a gardé l’âme d’un village ottoman, calme, authentique, presque secret. Si Istanbul est le cœur battant, Bursa, c’est l’âme qui respire.

Pourquoi Visiter Bursa en 2025 ?

Maintenant, tout le monde court à Istanbul. C’est logique. Mais VOUS, peut-être que VOUS cherchez autre chose. Un peu de calme ? De la profondeur ? Une ville où l’on peut flâner sans être bousculé par une foule de touristes en tongs ?

Eh bien Bursa, c’est exactement ça.

Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses complexes historiques, et pourtant, VOUS pouvez y marcher sans file d’attente. C’est rare. Très rare.

En 2025, la tendance est à l’authenticité. On en a marre des lieux surfréquentés, des photos identiques, des restaurants qui se ressemblent tous. Et Bursa, justement, ne ressemble à rien d’autre.

Elle a été la première capitale ottomane, conquise en 1326 par Orhan Gazi. Ce n’est pas un détail. C’est là que tout a commencé. Les fondations de l’Empire, les premiers mausolées, les premières mosquées. Ici, on touche du doigt le berceau d’une civilisation.

Mais VOUS n’êtes pas obligé de vous passionner pour l’histoire pour aimer Bursa.

Elle est aussi appelée “Bursa la verte”. Et ce n’est pas pour rien. Des parcs partout, des jardins suspendus, des forêts qui montent à l’assaut des collines. C’est une ville qui respire.

Et puis, il y a l’Uludağ. Ce monstre de 2 543 mètres qui veille sur tout. En hiver, c’est une station de ski bien équipée. En été, c’est un paradis pour les randonneurs. Une vraie respiration.

Et la gastronomie ? Ah, là, on touche au sacré.

L’Iskender Kebap est né ici. Pas n’importe quel kebab. Celui-là, c’est une œuvre d’art. De la viande de mouton rôtie, fine comme une feuille, posée sur du pain pide, arrosée d’un filet de sauce tomate chaude, et surtout, d’un torrent de beurre fondu fumant. Le tout accompagné de yaourt glacé. C’est gras, c’est riche, c’est divin. Et oui, VOUS allez prendre un kilo. Mais quel kilo !

Et puis, il y a les marrons glacés. Bursa en est la capitale mondiale. Ici, ils sont faits à l’ancienne, lentement confits, sans arôme artificiel. Un régal.

Enfin, les thermes. Depuis les Romains, on sait que les sources chaudes de Bursa ont des vertus. Et le quartier de Çekirge en regorge. Un bon hammam après une journée de marche ? Un rêve.

Comment se Rendre à Bursa en 2025 ?

Alors, concrètement, comment aller à Bursa depuis la France ?

Pas de panique, même s’il n’y a aucun vol direct.

VOUS atterrirez à Istanbul, forcément. Deux aéroports : Istanbul Airport (IST) ou Sabiha Gökçen (SAW). Le deuxième est plus proche de Bursa, surtout si VOUS comptez prendre le ferry.

Et justement, parlons des options.

Depuis Istanbul : ferry, voiture ou bus ?

D’abord, le ferry. C’est une expérience à part entière. La compagnie IDO assure des traversées régulières entre Yenikapi, à Istanbul, et Güzelyali, le port de Bursa.

Si VOUS avez une voiture, le *feribot* est parfait. VOUS embarquez avec tout le monde, et après 1h30 de traversée, VOUS arrivez directement à Bursa. C’est relaxant, pas stressant comme la route. Et le paysage ? Impressionnant. La mer, les collines, la ville qui apparaît au loin.

Mais si VOUS voyagez seul ou en couple, sans véhicule, le *deniz otobüsü* (autobus de mer) est une excellenne alternative. Moins cher, plus rapide parfois, et tout aussi confortable. Une fois arrivé à Güzelyali, un tramway moderne vous emmène au centre-ville. Facile, direct, pas cher.

En voiture, c’est possible. Comptez 2 heures depuis Istanbul, via le pont Osman Gazi. Attention, péage à prévoir. Mais c’est pratique si VOUS prévoyez de faire des excursions aux alentours, comme Cumalıkızık ou Iznik.

Enfin, l’option bus. Des autocars partent des deux aéroports d’Istanbul vers l’Otogar, la gare routière de Bursa. Le trajet dure entre 1h30 et 2h. À l’arrivée, des navettes gratuites relient le centre-ville. Pratique, mais un peu moins romantique que le ferry.

Et si VOUS voulez aller plus vite ?

Vol domestique : Yenişehir, l’aéroport caché

Il existe un petit aéroport à 48 km de Bursa : Yenişehir (YEI). Des vols intérieurs partent d’Istanbul pour y atterrir. En 30 minutes, c’est plié.

Une fois sur place, des taxis ou des navettes vous amènent en 40 minutes au centre. C’est l’option la plus rapide, mais aussi la plus chère. Et les vols sont rares. À vérifier bien sûr en 2025.

Où se Loger à Bursa ?

Le choix de l’hébergement peut tout changer.

Si VOUS voulez être au cœur de l’action, le centre-ville, près du parc Gazi Orhan, c’est idéal. Tout est à pied : mosquées, bazar, restaurants. Et le soir, l’ambiance est douce, animée mais pas bruyante.

Mais si VOUS rêvez de détente, de bien-être, de spa et d’eau chaude, alors le quartier de Çekirge est fait pour VOUS.

C’est là que se trouvent les meilleurs hôtels thermaux. Certains sont reliés directement aux sources naturelles. Le BB Celik Palace, par exemple, a un hammam d’époque, presque un musée du bien-être. Et Eski Kaplıca, le plus ancien bain de la ville, est un lieu chargé d’histoire.

Toutefois, attention : Çekirge est à l’ouest de la ville. Si VOUS n’avez pas de voiture, il faudra compter sur les bus ou les taxis pour visiter les sites historiques. Mais bon, c’est un bon prétexte pour se reposer.

Et VOUS avez besoin de recharger les batteries, non ?

Les Incontournables de Votre Visite à Bursa

Passons aux choses sérieuses.

VOUS êtes là pour vivre, pas juste pour cocher des cases.

Le Complexe de la Mosquée Verte : un trésor caché

La Mosquée Verte, ou Yeşil Cami, ne paie pas de mine de l’extérieur. Mais à l’intérieur ? Un coup de poing en pleine poitrine.

Inaugurée en 1421, elle est l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture ottomane pré-Constantinople. Son plan en “T renversé” est typique de cette période. Mais ce qui frappe, c’est la lumière.

Les céramiques vertes, bleues, turquoises, rehaussées d’or, réfléchissent la lumière du jour. C’est chaud, c’est doux, c’est sacré.

Prenez votre temps. Levez les yeux. Regardez les stucs sculptés sous les dômes. Écoutez le silence. Ici, on prie encore. Et même si VOUS n’êtes pas croyant, ce lieu impose le respect.

À côté, le Mausolée Vert, ou Yeşil Türbe, abrite la dépouille du sultan Mehmet Ier. Ses murs sont couverts de mosaïques en céramique bleu-turquoise, d’une finesse incroyable. C’est comme entrer dans un bijou.

La Grande Mosquée (Ulu Cami) : la puissance tranquille

Construite entre 1396 et 1400, sous Bayezid Ier, l’Ulu Cami est gigantesque.

Son portique à dix-dômes est impressionnant. À l’intérieur, la cour centrale est entourée de galeries. Et au-dessus, 20 dômes ! C’est l’un des plus grands espaces de prière couverts d’Asie Mineure.

Mais ce n’est pas la taille qui impressionne. C’est l’harmonie. Les motifs en mosaïque bleue, les portes monumentales, les lampes qui pendent comme des gouttes d’huile.

Et surtout, il y a 19 portes, chacune avec une inscription différente. Certaines disent : “Celui qui construit une mosquée, Dieu lui construit une maison au Paradis.”

C’est beau, non ?

Les Mausolées d’Osman Gazi et Orhan Gazi : les fondateurs

Sans eux, pas d’Empire ottoman.

Osman Gazi, le fondateur, est enterré à Tophane, dans un mausolée sobre, presque austère. Mais le lieu est chargé d’émotion. C’est là que tout a commencé.

Orhan Gazi, son fils, qui a pris Bursa aux Byzantins, repose à côté. Son mausolée est un peu plus orné, avec des céramiques bleues typiques de l’époque.

Ces deux hommes sont les piliers de l’histoire turque. Et Bursa est leur tombeau.

Koza Han : le cœur battant du commerce de soie

Autrefois, Bursa était sur la Route de la Soie. Et Koza Han, un caravansérail du XIVe siècle, en était le centre.

Aujourd’hui, c’est un marché couvert. Mais pas n’importe lequel.

À l’intérieur, des boutiques vendent de la soie brute, des foulards, des tapis, des bijoux, des épices. Tout est coloré, vivant, bruyant.

Et le toit ? Un plafond en bois sculpté, magnifique.

C’est l’endroit idéal pour acheter un souvenir authentique. Et pour boire un thé en terrasse, au calme, au milieu du bazar.

Le Téléphérique de Bursa : une vue à couper le souffle

C’est l’une des plus longues lignes de téléphérique urbain au monde.

De Teferrüç à Uludağ, plus de 8 kilomètres. En 20 minutes, VOUS passez de la ville à la montagne.

La vue ? Exceptionnelle.

Au départ, Bursa s’étend sous VOUS, avec ses toits rouges, ses minarets, sa baie. Puis, peu à peu, la forêt prend le dessus. Les sapins, les chênes, les pentes enneigées en hiver.

C’est un moment magique.

Et une fois en haut ? Plusieurs options.

En hiver, c’est le ski. 28 km de pistes, 16 remontées mécaniques. Pour tous les niveaux.

En été, c’est la randonnée. Des sentiers balisés, des cabanes, des lacs d’altitude. Et le silence. Ah, ce silence.

Cumalıkızık : un village ottoman figé dans le temps

À 30 minutes de Bursa, ce village est classé UNESCO.

Les maisons en bois, sur pilotis, aux murs en torchis, aux toits pentus, datent du XIVe siècle.

C’est comme entrer dans un décor de film historique.

Mais ce n’est pas un musée. Des gens vivent ici. On y vend du fromage maison, du miel, des confitures.

Et les femmes portent encore le foulard traditionnel.

C’est authentique. Et touchant.

Iznik : la ville des céramiques

À 1h30 de Bursa, Iznik (Nicée) a été une capitale byzantine, puis ottomane.

Aujourd’hui, elle est connue pour ses céramiques. Les fameuses tuiles bleues d’Istanbul ? Elles viennent d’ici.

Les remparts byzantins sont impressionnants. La mosquée verte d’Iznik (attention, pas celle de Bursa !) est magnifique. Et l’église Sainte-Sophie, transformée en mosquée, a gardé sa grandeur.

Et si VOUS aimez les simits grillés au feu de bois, c’est ici qu’ils sont les meilleurs.

La Gastronomie de Bursa : un Réel Plaisir Culinaire

On y revient.

Parce que manger à Bursa, c’est presque un devoir.

L’Iskender Kebap : le plat sacré

Comme dit plus haut, c’est ici que tout a commencé.

Le vrai Iskender ? Il se mange au restaurant Yüce Hünkar. Vue sur la ville, viande rôtie au feu de bois, beurre fondu qui crépite, sauce tomate bien chaude.

Et surtout, pas de frites. Juste du pain, de la viande, du yaourt, du beurre. C’est simple. C’est parfait.

Kemalpaşa Tatlısı : le dessert qui colle aux doigts

Un gâteau à base de fromage blanc non salé, trempé dans un sirop sucré. C’est moelleux, fondant, un peu lourd, mais irrésistible.

Il faut le manger frais, accompagné d’un thé vert.

Kestane Şekeri : les marrons glacés rois

Ici, ils sont faits à l’ancienne. Confit lentement, sans colorant, sans arôme. Le marron est entier, bien cuit, bien brillant.

Un bon confiturier le propose avec un peu de crème chantilly. C’est le péché mignon.

Où manger autre chose ?

Pour les poissons, Arap Şükrü Çetin est une institution. Frais, bien cuits, avec une vue sur le port.

Pour les grillades, Ciçek Izgara, en centre-ville, ne déçoit jamais.

Et pour goûter à la cuisine ottomane traditionnelle, Muradiye Osmanlı Mutfağı propose des plats oubliés, mijotés comme avant.

Et si VOUS avez un petit creux le matin, un bon café turc avec un simit grillé, c’est l’essentiel.

Idées d’Itinéraires et Excursions depuis Bursa

VOUS avez deux jours ? Parfait.

Jour 1 : Histoire et Détente

Matin : visite de la Mosquée Verte et du Mausolée Vert.

Midi : déjeuner à Yüce Hünkar, bien sûr.

Après-midi : Ulu Cami, puis Koza Han pour faire quelques achats.

Soir : hammam à Çekirge. Eski Kaplıca ou Yeni Kaplıca. Et dîner léger dans un meyhane.

Jour 2 : Nature et Traditions

Matin : téléphérique vers Uludağ. Vue panoramique, balade en forêt.

Midi : pique-nique ou restaurant en montagne.

Après-midi : visite de Cumalıkızık. Thé chez l’habitant.

Soir : retour à Bursa, dîner tranquille.

Et si VOUS avez un jour de plus ? Iznik.

Conseils Pratiques pour Votre Visite à Bursa

Maintenant, quelques astuces.

Meilleure période pour visiter

De mai à septembre : climat doux, ciel bleu, parfait pour visiter.

De novembre à mars : ski à Uludağ. Mais attention, la neige peut bloquer les routes.

Transport en ville

Le tramway est efficace. Il dessert le centre, le port, les principaux sites.

Les bus existent, mais les lignes sont parfois confuses.

Le taxi ? Pas cher. Mais faites attention à la course.

Langue et monnaie

Turc. L’anglais se parle dans les hôtels et les sites touristiques.

Monnaie : Livre Turque (TL). Prévoyez de l’espèce. Les cartes passent, mais pas partout.

Et les toilettes ?

Dans les musées et les centres commerciaux, c’est gratuit.

Dans les petits cafés ? Parfois, il faut consommer.

Mais en général, c’est propre. Et souvent, il y a du papier.

Et si VOUS voulez en savoir plus ?

D’ailleurs notre guide sur la visite du Palais de Topkapi pourrait VOUS aider à mieux comprendre l’histoire ottomane.

FAQ : Vos Questions sur Bursa en 2025