A h bon ! Vous voulez vraiment savoir comment faire un bac à graisse efficacement en 2025 ? Pas de blabla, on va droit au but.
Et bien… j’ai passé l’été dernier à tout bousiller dans ma cuisine de food truck. Oui oui, j’ai versé de la graisse de canard directement dans l’évier. Résultat ? Un tuyau bouché, une odeur de mort, et un plombier qui m’a regardé comme si j’étais un extraterrestre. Depuis, j’ai appris. Et je vais vous éviter la même honte.
Comprendre le Bac à Graisse : Son Rôle et Ses Types
Ce truc, c’est pas juste un contenant moche sous l’évier. C’est le gardien de vos canalisations. Il retient les graisses, les huiles, les restes solides… tout ce que vous ne devriez pas envoyer dans les égouts.
Et il le fait grâce à un principe simple : la densité. L’eau est plus lourde que l’huile. Donc, quand tout se mélange, l’huile remonte. Les déchets solides tombent. Et l’eau propre, elle, continue son chemin. C’est de la physique, pas de la magie. Enfin… presque.

Maintenant, parlons types. Parce que non, tous les bacs à graisse ne se valent pas.
Bac sous évier
Compact, discret, facile à installer. Tient dans un coin, sous la plonge. Entretien tous les deux jours. Sinon, débordement garanti.
Bac enterré
500 litres minimum. Va dehors, sous terre. Parfait pour un resto ou food truck. Moins d’entretien mais nécessite des travaux.
Ensuite, y’a la question du matériau. Sur Reddit, y’a un gars qui demandait comment fabriquer un bac à graisse pour son barbecue. Il parlait d’aluminium ou d’acier inoxydable. Bon, pour un barbecue, c’est un peu différent. Mais pour un vrai système, l’acier inoxydable, c’est le roi. Il résiste à la corrosion, aux températures, et aux produits chimiques. L’aluminium ? Moins solide. Il peut réagir avec certains acides. Donc, non merci.
⚠️ Danger
Si vous pensez bricoler le vôtre avec une tôle trouvée sur un chantier… arrêtez. Même si vous savez fabriquer, un bac mal dimensionné ou mal soudé, ça fuit. Et une fuite de graisse dans le sol, c’est une catastrophe écologique. Et une amende salée.
Installation Étape par Étape en 2025
Bon, on y va. Vous avez choisi votre bac. Maintenant, faut l’installer.
D’abord, l’emplacement. Sous évier ? OK, mais vérifiez l’espace. 10 cm au-dessus pour ouvrir le couvercle. 15 cm sur les côtés pour les raccords. Si vous êtes serré, c’est mort.

Pour un bac enterré, placez-le à moins de 2 m de la sortie des eaux. Et hors zone de passage. Imaginez un camion de livraison rouler dessus. Pas bon.
Ensuite, les fouilles. Il vous faut un lit de sable de 10 cm. C’est pour stabiliser le bac. Et éviter qu’il penche. Parce qu’un bac penché, ça fonctionne mal. Les graisses ne remontent pas bien. Et l’eau part pas propre.
Calculateur de Volume Optimal
Et si le sol est argileux ou instable ? Utilisez du sable stabilisé. Mélangez-le avec du ciment. 200 kg par mètre cube. Ça coûte un peu plus cher, mais ça évite les problèmes plus tard.
Une fois le bac posé, remplissez-le d’eau avant de reboucher. Pourquoi ? Parce que le sol va tasser. Si le bac est vide, il peut imploser. Oui, imploser. Comme un sous-marin trop profond.
Maintenant, les raccords. En entrée, c’est depuis le siphon de la plonge. Mettez un siphon col de cygne. Moins de risque de bouchon. Et ajoutez un panier dégrilleur. Maille 2 mm. Il bloque les restes de nourriture. Et ça, c’est un gain de temps énorme.
En sortie, vers l’assainissement collectif. Raccord PVC DN50. Étanche. Et avec un joint élastomère. Pour absorber les mouvements du sol.
Et n’oubliez pas les vannes. Une vanne acier 1’’1/4 pour vider les graisses. Une vanne basse pour les déchets fins. Et si le bac est loin de la plonge, prévoyez un appoint d’eau avec une vanne 15/21. Sinon, les graisses s’accumulent trop vite.
📋 Checklist d'Installation
- ✅ Vérification des dimensions d'accès
- ✅ Préparation du lit de sable
- ✅ Positionnement correct du bac
- ✅ Installation du siphon col de cygne
- ✅ Raccordement PVC étanche
- ✅ Pose des vannes de vidange
- ✅ Validation du SPANC
Fonctionnement et Entretien : La Clé de la Longévité
Le bac, il marche tout seul. Mais pas sans entretien.
Pour les petits bacs : vidangez le panier tous les jours. Nettoyez les parois au moins une fois par semaine. Et videz les graisses quand elles atteignent 25 % du volume. Sinon, elles passent dans les tuyaux. Et là, retour à la case départ.

Pour les gros bacs : un contrat de curage. Tous les 3 mois max. Par une entreprise agréée. Ils viennent avec une pompe, ils vident, ils nettoient. Et ils emmènent les graisses pour en faire du biodiesel. Oui, ça se recycle. C’est même obligatoire dans certaines villes en 2025.
Et pensez aux enzymes. Des produits biologiques qui décomposent les graisses. Pas magiques, mais ça aide. Surtout si vous cuisinez beaucoup.
Type de Bac | Fréquence Vidange | Type d'Entretien | Coût Annuel Estimé |
---|---|---|---|
Sous évier (100L) | Quotidien | Auto-entretien | 150 € |
Enterré (500L) | Mensuel | Curage pro | 800 € |
Industriel (2000L) | Quotidien | Contrat pro | 2500 € |
Normes et Réglementations en Vigueur en 2025
En 2025, la norme NF EN 1825 est toujours en vigueur. Elle impose : Volume minimum 200L pour cuisine seule, 500L pour toutes eaux ménagères. Un entretien régulier. Et une visite du SPANC à l’installation.
🚫 Sanctions en Cas de Non-Conformité
- Amende administrative : jusqu'à 750 €
- Problèmes d'assurance en cas de pollution
- Obligation de mise aux normes sous 3 mois
- Arrêt d'activité possible pour les professionnels
Pas conforme ? Vous risquez jusqu’à 750 € d’amende. Et des problèmes avec votre assurance en cas de pollution.
Conclusion : Un Choix Responsable
Faire un bac à graisse, c’est pas juste pour éviter les bouchons. C’est pour protéger l’environnement. Et votre business.
Alors, que vous soyez artisan, restaurateur, ou amateur passionné… faites les choses bien. Même si c’est un peu plus cher. Même si ça prend du temps.
Votre tuyauterie vous remerciera. Et la planète aussi.